The Lonely State
“Philippe Vitry cherche à représenter l’essence même du pays. Dialoguant avec des paysages désertiques et des diners vides, les carrosseries font le portrait d’une Amérique aussi mystérieuse que fanée.”
- FISHEYE MAGAZINE
We choose to go to the Moon,
Nipton.
À première vue, un croisement au milieu de nulle part, entre la Californie et le Nevada. Bienvenue à Nipton, désert surréaliste où s’entrechoque une grande partie de la mythologie américaine.
Le long du rail, un saloon et son abreuvoir, mais de l’autre côté, ce sont deux vieilles Chevy réduites à l’état d’épave qui nous observent. Privées de mouvement et dénuées de leurs chromes d’antan, elles sont ancrées dans le sol et se fondent désormais dans ce territoire aride.
Une mustang à l’abandon, une autre complètement désossée et une montagne de pièces détachées. Ces bagnoles ont du vécu c’est sûr, et cette usure leur donne du caractère.
Une vieille Nash Ambassador rouillée dont on peine à retrouver la couleur originelle, des bando et leurs carreaux cassés font ici et là figure de survivants.
Pourtant, ce pavillon au centre du quartier ferait presque illusion, parfaite évocation d’un mythe réel ou fantasmé : le patriotique drapeau étoilé planté dans le jardin, la Ford 100 d’époque, le tourniquet qui s’agite. On imagine Mr O’Brien et son fils Jack frapper quelques balles de baseball sur la pelouse un soir d’été...
Retombées Presse,
« Philippe Vitry cherche à représenter l’essence même du pays. Dialoguant avec des paysages désertiques et des diners vides, les carrosseries font le portrait d’une Amérique aussi mystérieuse que fanée.»
— FISHEYE
« C’est une Amérique aux allures post-apocalyptique que Philippe Vitry dévoile dans sa série « The Lonely State ». Le photographe et entrepreneur français s’est attardé sur les paysages désertiques et abandonnés, aux antipodes du rêve américain. Dans sa série, il dépeint le portrait d’un pays qui transpire la solitude sous un ciel chaud et sec. Seuls vestiges d’une époque désormais révolue : des voitures vintage laissées à l’abandon. »
— FUBIZ
« Philippe Vitry nous emmène dans une balade poétique au coeur de l'ouest américain. Une virée entre vieilles carrosseries abandonnées et rochers millénaires. Un pèlerinage méditatif pour redécouvrir l'essence de l'auto-graphie. »
— AUTO HEROES
« Philippe Vitry vous propose un voyage photographique hors du commun pour explorer la facette méconnue des États-Unis. Observer ses photos, c’est comme se laisser entraîner dans une aventure sur des routes énigmatiques au milieu de nulle part, des espaces dénués de toute présence humaine dans les profondeurs du désert. »
— PHOTOTREND
« L’ambiance abandon est très poétique et incite fortement à la rêverie … ainsi qu’au road movie américain. »
— DAVID & DAVID
« Ton travail nous a soufflé. »
— VAGO MAG
« Une lumière enterrée, on adore. »
— SIGMA FRANCE